Les éditions AO étaient présentes au festival Mauves en Noir, à Mauves-sur-Loire (près de Nantes), le week-end dernier, représentée par l'un de leurs auteurs les plus actifs et dynamiques, Jean-Marc Croquin (on lira avec intérêt son ouvrage Mon Caractère propre !). Quelques instantanés.
La série Profession Régulateur, de Daniel Safon, a attiré les visiteurs. On reconnaît aussi Les Perles du prof de maths et Mon Caractère propre (couverture rouge), ainsi que les recueils de nouvelles Les Mystères du Béarn et des Noires de Pau (à gauche).
Jean-Marc et Philippe David-Maufras, photographiés sur le stand.
Un vif merci à Jean-Marc !
20 avril 2011
18 avril 2011
Rouen 19 avril 1944 - 67e anniversaire
Le 19 avril 1944, Rouen et les communes voisines subirent de terribles bombardements (en particulier Sotteville-les-Rouen).
Mon père, alors âgé de 15 ans, habitait Rouen, et faillit bien disparaître cette nuit-là.
Ses carnets de l'époque, retrouvés par miracle dans des archives familiales, ont été réédités aux éditions AO, dans la collection Une journée particulière. Quelle journée, en effet ! Le livre est présenté à ce lien.
Cette année, cela fera 67 ans que “fer et feu” s'abattirent sur Rouen…
Jean-Luc Tafforeau, avril 2011
À consulter : le site de Patrick Pognant, qui présente d'intéressantes photos et des commentaires historiques.
Mon père, alors âgé de 15 ans, habitait Rouen, et faillit bien disparaître cette nuit-là.
Ses carnets de l'époque, retrouvés par miracle dans des archives familiales, ont été réédités aux éditions AO, dans la collection Une journée particulière. Quelle journée, en effet ! Le livre est présenté à ce lien.
Cette année, cela fera 67 ans que “fer et feu” s'abattirent sur Rouen…
Jean-Luc Tafforeau, avril 2011
À consulter : le site de Patrick Pognant, qui présente d'intéressantes photos et des commentaires historiques.
Extrait de l'ouvrage, un poème écrit par Henri Tafforeau peu après les événements.
Paisible et calme, la cité dormait.
Ciel pur, étoiles resplendissantes,
Lumières encore compatissantes,
Rares répits que la guerre permet.
Dans la nuit que le printemps parfumait
S’avançait une nuée bourdonnante
Portant une menace angoissante.
Lugubrement la sirène bramait…
Et Fer et Feu s’abattirent soudain,
S’acharnant sur la ville innocente
Massacrant vieillards, femmes et gamins.
88 pages 10,8 x 17,5 cm, 12 illustrations en couleur, broché © octobre 2009 éditions AO • André Odemard ISBN 978-2-913897-11-3Gai matin d’avril, brise frémissanteParmi la Normandie verdoyanteMutilée, meurtrie, brisée, Rouen brûlait.
Henri Tafforeau (1929-1988)
16 avril 2011
C à vous du 11 avril
Le billet précédent, établi suite à une demande de France 5, a donné lieu à une séquence dans l'émission C à vous du 11 avril dernier.
Elle est (était ?) disponible au lien suivant :
http://www.pluzz.fr/c-a-vous-la-suite-2011-04-11-20h25.html
Nos remerciements à l'équipe de l'émission, et un amical salut au “Grand Cluzbu”.
Et cette fois, “dites-le à tout le monde” :-)
Elle est (était ?) disponible au lien suivant :
http://www.pluzz.fr/c-a-vous-la-suite-2011-04-11-20h25.html
Nos remerciements à l'équipe de l'émission, et un amical salut au “Grand Cluzbu”.
Et cette fois, “dites-le à tout le monde” :-)
08 avril 2011
Cluzet : ne le dites à personne ?
Ne le dites à personne, mais, scoop parmi les scoops, j'étais avec François Cluzet en classe de première, en 1972-73. Alors, ça fait cliché, mais “oui, je le savais : il était déjà un acteur né, c'était évident !” (Je plaisante !)
Premier public en première
En réalité, les quelque quarante élèves de cette classe de première furent son premier public.Celui que nous surnommions Cluzbu arrivait au collège en moto, une 125 rutilante, ce qui lui conférait déjà un réel prestige (et lui servira plus tard pour sa prestation dans “Association de malfaiteurs” de Claude Zidi). Extrait d'un de ses premiers rôles :
Ah, les mecs, vous devinerez jamais ! Samedi soir, je sortais d'une fête, avenue de Neuilly, [murmures admiratifs] j'étais complètement bourré - de la vodka, si, si, j'avais dû en siphonner une bouteille entière [Wouaaaah !] - alors j'ai roulé vite, pour que l'air frais me dessaoule. J'ai fait une pointe à 120-130 au démarrage d'un feu [exclamations dans le public] Mais rien à faire, j'ai dû m'arrêter pour vômir au pied d'un arbre… [Ôoooh…]L'une de ses prestations favorites consistait à imiter l'indien à cheval, secoué par le galop, prélevant une flèche de son carquois, bandant son arc et décochant la flèche au professeur de français pendant qu'il écrivait au tableau. Le jeu consistait à terminer la scène avant que le prof', alerté par les éclats de rire, ne se retourne…
(cliquez sur la photo pour zoomer)
1 = François Cluzet
2 = Jean-Luc Tafforeau, fondateur et gérant des éditions AO
3 = Jean-Marc Croquin, prof d'éco
Le hasard allait relier François Cluzet et l'édition, puisque le prof d'économie de la photo, Jean-Marc Croquin, a publié aux éditions AO Mon Caractère propre, récit d'une journée dans l'établissement scolaire cette année-là. Nous l'appellerons Collège Wencelas… Extrait.
www.ao-editions.com
« Vraiment, c’est désolant, François. Tu as des dons multiples. Le bac n’est qu’à quelques encablures, tu as fait le plus long et le plus difficile. Ne renonce pas à la reconnaissance que le bac sera pour tes mérites. Pourquoi te mettre dans une situation très difficile à gérer, alors même que… »François doit avoir 17 ans à peu près. Il est doué, mais ne fait pas grand-chose. Totalement sûr de lui, il m’exprime sa ferme volonté d’arrêter le lycée le plus vite possible.
Mais il paraît ne pas entendre. Il répond fort poliment, sait jouer avec les expressions de son visage. Il s’en ira bientôt de Wenceslas discrètement, laissant ses parents bien embêtés et ses professeurs désolés d’une telle inconscience. Aujourd’hui, présent sur tous les écrans, François est l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération. Que se serait-il passé s’il avait écouté mes bons conseils ?
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