C'était sans compter avec quelques perturbations indépendantes de notre volonté, selon l'expression consacrée !
Les transports lyonnais (les fameux TCL) faisaient grève aujourd'hui, selon une coutume devenue un véritable rite. Quand la Fête des Lumières s'allume… les bus et métros s'éteignent.
La neige – oh, certes, des chutes limitées – s'est mise à tomber en milieu de matinée. En ville, ça prend tout de suite des proportions énormes…
Comme vous vous en doutez, nombre de Lyonnais sont donc partis en voiture travailler. Avec la neige et les grèves, évidemment, les embouteillages ont eu vite fait de congestionner les artères de la ville. Toutes ces difficultés de circulation ont contraint le façonnier de nos deux nouveaux livres à reporter la livraison chez l'imprimeur à lundi…
Mais ce n'est pas tout.
Le mont Blanc sait faire parler de lui.
Dans le dernier numéro de Vertical, par exemple.
Un très bel article sur Patrick Gabarrou y figure pages 30 à 41. Ce grand alpiniste et guide, aujourd'hui sexagénaire, a ouvert de très nombreuses voies (plus de 300 !) dont certaines devenues de grandes classiques de la haute difficulté.
Amoureux du mont Blanc (oui, ça arrive !), il a trouvé le moyen d'y ouvrir 20 itinéraires portant sa signature, dont la plupart sur l'imposant versant italien. L'article vous donne toutes les informations nécessaires, avec moult photos, tracés d'itinéraires, ainsi qu'une interview de celui que l'on surnomme “le Gab”.
Parmi les anecdotes qu'il relate dans l'interview, nous en noterons une, car elle fait écho à des pages de Sacré mont Blanc !. Vous comprendrez pourquoi en le lisant. L'auteur, Marc Lemonnier, évoque en effet le drame du Malabar Princess ainsi qu'une rencontre inattendue sur l'arête de la Tournette.
Patrick Gabarrou ouvrit la voie Mario Marone dans le versant Miage en 1984, avec Carlo Stratta. L'itinéraire se déroule à droite de l'éperon de la Tournette. Durant l'ascension, les deux alpinistes découvrirent un morceau de tissu coincé dans une fissure. Un pantalon. Et dans une poche… le passeport du copilote du Malabar Princess, cet avion qui s'était écrasé sur le mont Blanc en 1950.
Ils fut remis à la police qui l'envoya en Inde.
Sacrée anecdote, n'est-ce pas ?